Cette conférence est organisée par l’Association des Amis des musées de la civilisation gallo-romaine. Monsieur Jean Luc Fiches, directeur de recherche au CNRS à également participé entre autre à l'élaboration du musée du Pont du Gard.
C’est grâce à sa position sur la voie Domitienne que le nom d’Ambrussum a été conservé par plusieurs itinéraires antiques. Son souvenir s’est perpétué dans le nom du pont, le pont Ambroix, qui permettait à la voie de franchir le Vidourle. Il n’en reste qu’une arche isolée au milieu du fleuve, mais il en comptait au moins onze.
Le franchissement du fleuve était contrôlé, dès la fin du IVe s. av. J.-C., par un oppidum dont la fortification en pierres présente de nombreux bastions. Mais le relais routier a été implanté, vers 30 av. J.-C., non loin du Vidourle. Depuis 1980, des fouilles y ont mis au jour des auberges, des bains à usage public, une maison qui abritait une forge et un enclos cultuel. Une partie de ce quartier se trouvait en zone inondable. Pour s’y maintenir, les occupants ont dû procéder, à plusieurs reprises, à de gros travaux de terrassements. Mais ce ne sont pas les crues qui causèrent l’abandon des lieux. La station connut, semble-t-il, un déclin lent et régulier de sorte qu’à la fin de l’Antiquité, n’étaient occupés que de grands bâtiments situés à la périphérie.
Au cours des campagnes 2005-2008, le programme de fouilles a porté sur les quatre puits qui assuraient l’alimentation en eau du quartier et sur ces bâtiments occupés jusque dans l’Antiquité tardive dont les mieux conservés ont révélé, sur 800 m2, une hôtellerie réservée aux agents du transport d’État (poste impériale, représentants du gouverneur et de l’administration centrale).
Entrée gratuite pour les adhérents et Tarif : 5€ pour les non-adhérents
Durée : 2h00 - Renseignements au 04 72 38 49 30
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