Mardi 31 mars 2009, des listes comprenant la photo et le nom des étudiants s’étant positionnés contre le blocage ont été retrouvées sur les murs de l’Université Lumière Lyon II, sur le campus des Berges du Rhône.
Ces listes, à la vue de tous, constituent clairement des «cibles» et une incitation à la violence.
Notre inquiétude est d’autant plus grande, que nous connaissons tous le climat de tension régnant actuellement au sein de l’Université.
Alerté à ce sujet, le président de Lyon 2, Monsieur Olivier Christin, a refusé toute discussion en affirmant que cela n'était pas son problème, mais celui des étudiants cités sur les affiches.
Ainsi, ce qui se passe à l'intérieur de son université ne le concerne pas, quand bien même des étudiants ne sont plus en sécurité.
Des mains courantes ont été déposées le Mercredi 1er avril dans un but préventif et afin de dénoncer ces méthodes abusives et alarmantes destinées à faire taire l'opposition au blocage.
Nous dénonçons publiquement ces méthodes d’un autre temps, nuisibles à notre démocratie et contraires aux valeurs Républicaines de notre Université.
Nous nous félicitions de la levée du blocage sur le campus des Berges du Rhône, décidée lors de l’Assemblée Générale du 31 mars (ce qui n'est pas le cas sur Bron puisque celui-ci a été reconduit pour une semaine).
Néanmoins, les tensions entre étudiants ne se dissipent pas et, bien au contraire, semblent dangereusement s'accentuer.
Jusqu'à quel niveau d'insécurité doit-on arriver pour que Monsieur Olivier Christin prenne pleinement conscience de la réalité de la situation et prenne enfin ses responsabilités ?