6 novembre 2014
Communiqué de presse

Ce soir, je suis comme tous les français : horrifié par la mort brutale d'un jeune homme qui avait fait le choix de s'engager dans la Police municipale pour protéger et servir ses concitoyens. Ce soir, c'est toute la Ville de Grigny qui tient à rendre hommage à ce jeune policier municipal de Vénissieux qui a trouvé la mort dans l'exercice de ses fonctions, victime du comportement lâche, irresponsable et meurtrier d'un délinquant de la route que Yassine ZOBIRI et l'un de ses collègues ont tenté d'interpeller. Car Yassine ZOBIRI avait 30 ans, et habitait avec sa femme à Grigny depuis un an. Et ce chauffard l'a tué en tentant de se soustraite à un contrôle.

Face à cette mort tragique, personne ne peut rester insensible. Personne ne peut éviter de constater les conditions dans lesquelles nos représentants des forces de l'ordre exercent leurs missions : un climat de plus en plus violent. En tant que maire, comme nombre de mes collègues, je m'interroge sur la manière dont la police municipale doit prendre sa place dans la lutte contre la délinquance et l'insécurité, des fonctions pourtant régaliennes et auxquelles l'État ne peut se soustraire.

Mais ce soir, mes pensées vont tout d'abord, à son épouse, à sa famille, à ses proches et à ses collègues, particulièrement à celui qui a été grièvement blessé dans le même accident. Puisse désormais la justice faire son travail, sereinement, mais fermement. A l'occasion du conseil municipal du 7 novembre, je demanderai qu'une minute de silence soit observée en mémoire et en l'honneur du policier et Grignerot Yassine ZOBIRI.