DTZ publie à l'occasion du MAPIC son analyse semestrielle sur le marché des commerces en France en 2014
• ACTIVITE DES ENSEIGNES ET INDICES DE FREQUENTATION TOUJOURS EN BERNE DANS UN CONTEXTE DE CROISSANCE ET DE CONSOMMATION ATONE
• DEVELOPPEMENT A MARCHE FORCEE DES ENSEIGNES DOMINANTES, ET INVESTISSEMENT DANS DE NOUVEAUX FORMATS COMMERCIAUX
• FORTE ACTIVITE LOCATIVE POUR LES ARTERES PARISIENNES, PANORAMA PLUS MITIGE DANS LES GRANDES AGGLOMERATIONS REGIONALES
• 340 000 M² DE SURFACES NOUVELLES DE CENTRES COMMERCIAUX LIVREES SUR L'ENSEMBLE DE L'ANNEE 2014
• 3,7 MILLIARDS D'EUROS INVESTIS EN NEUF MOIS EN IMMOBILIER DE COMMERCE, LE RECORD DE 2007 (4,5 MILLIARDS D'EUROS) EST EN LIGNE DE MIRE
En dépit de signaux économiques toujours au rouge – croissance et consommation des ménages atones – et d' indices de performance et de fréquentation en berne, le marché français des commerces reste actif à tous les niveaux.
Les grandes enseignes poursuivent leur développement et complètent leur maillage du territoire à l'instar d'IKEA, d'H&M ou d'INTERSPORT, en même temps qu'un flot de nouveaux arrivants et de nouveaux concepts abonde, notamment dans la restauration où de nouvelles chaînes se développent à raison de 5 à 10 ouvertures par an.
Les artères parisiennes profitent toujours à plein de la manne représentée par le tourisme, l'activité et les valeurs locatives continuant d'y progresser. A l'inverse, les centres-villes régionaux connaissent des fortunes différentes avec une activité et des valeurs en baisse à Lyon ou Marseille.
Les indices de fréquentation des centres commerciaux restent globalement en territoire négatif. Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont les grands centres établis et les très petits formats de proximité. Les projets sont toujours nombreux avec 340 000 m² de nouvelles surfaces inaugurées sur l'ensemble de l'année 2014 et près de 800 000 m² en chantier.
Le marché de l'investissement est en passe d'enregistrer une année record. Avec déjà 3,7 milliards d'euros d'engagements, le record de 2007 - 4,5 milliards d'euros - est en ligne de mire. La remise sur le marché par les grandes foncières du secteur de portefeuilles d'actifs secondaires, explique en grande partie ce regain d'activité.
Jean-Philippe Carmarans, PDG de DTZ Valuation France, commente : « La baisse constatée des taux de rendement sur le marché français ne résulte pas seulement de conditions de financement favorables. C'est également la conséquence d'une profonde réorganisation du marché français, avec une redistribution progressive du parc vers des propriétaires focalisés sur des produits spécifiques (taille, conception, etc). Les transactions Klépierre/Carmila et Unibail-Rodamco/Wereldhave vont dans ce sens ».
Magali Marton, Directrice des Etudes EMEA de DTZ de conclure « Difficile aujourd'hui d'analyser le marché des commerces sans segmenter les formats, les localisations, les tailles d'actifs et leur positionnement. Le marché locatif souffre en ce qui concerne les actifs immobiliers de commerces mal positionnés et frappés de plein fouet par une consommation des ménages en berne. Le marché de l'investissement est lui plus florissant ; il tire aujourd'hui avantage de la recomposition du patrimoine des grandes foncières. »
Contact presse :
Bérénice DENIS-BOUCHET
Responsable communication