Par Jérôme Soistier. Les impacts avérés des gaz à effet de serre (GES) sur le réchauffement climatique ne sont plus à prouver. Tout pousse à penser que les États, et donc les entreprises et les collectivités locales sous leur pression, vont devoir s'engager rapidement à mettre en œuvre des politiques volontaristes de réduction de leurs émissions de GED et notamment de leurs émissions de CO2.

Un facteur de performance

* Génère des opportunités à tous les niveaux de la chaîne de valeur et améliore la capacité à innover :
  - Réductions de coûts rendues possibles par la baisse des consommations d'énergie liées aux bâtiments, aux systèmes de chauffage, d'éclairage et d'information, aux déplacements et aux transports de marchandises et de personnes.
  - Optimisation, via l'écoconception, de leur offre de produits
  - Nouvelles offres (anticipation sur les évolutions des attentes clients en la matière
  - Amélioration de l'image de la société vis-a-vis de ses clients et partenaires
  - Facteur de motivation et de mobilisation de ses collaborateurs

Les voies et moyens d'une réduction de ses émissions

*Un audit carbone : permet d'identifier et de mesurer les facteurs d'émissions propres à l'entreprise et à son environnement

*La définition d'objectifs et de pistes (bâtiments, transports, logistique, informatique) : photo de l'empreinte carbone de l'entreprise puis définition d'un plan d'action

*De la stratégie à l'action : l'entreprise doit s'approprier la démarche en interne afin de passer de la stratégie à l'action sur le terrain.

Au-delà de la réduction, la compensation

* Opportunités d'investissement dans des projets de compensation volontaire qui permettent aux entreprises de récupérer des « crédits carbone »

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