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Communiqué de presse : droit / justice

Comité d’entreprise Pfizer : la Direction remet au cause le droit d’alerte devant la justice.

service presse CE Pfizer

Communiqué le 12/06/2007
Le 12 juin 2007, la procédure de droit d’alerte déclenchée par  les représentants des salariés regroupés sous la bannière « vous-nous-tous solidaires »entrera dans une phase judiciaire.
Après des négociations infructueuses entre les dirigeants et les représentants solidaires, la procédure de droit d’alerte sera examinée par les tribunaux civils en référé à l’initiative de la Direction.

En effet, celle-ci considère ne pas avoir à donner de réponse aux 14 questions posées par les instances représentatives le 22 février 2007.
Elle nie même la validité et les modalités d’exercice de ce droit qui permettrait pourtant d’obtenir des précisions sur la stratégie mise en place par les dirigeants de Pfizer.

Un droit pour obtenir des éclaircissements sur la stratégie de l’entreprise

Le groupe Pfizer a, depuis plusieurs années, organisé des vagues successives de licenciements en France et dans le monde. La dernière en date, baptisée «transformer Pfizer» a conduit les représentants solidaires  à interpeller la Direction sur différents sujets, comme par exemple :
• Pourquoi avoir favorisé le rachat de ses propres actions plutôt que d’investir dans
• le développement ou l’acquisition de nouvelles molécules ?
• Pourquoi avoir privilégié la stratégie du «Tout blockbuster» ?
• Pourquoi avoir refusé de rentrer dans le marché du générique ?
En filigrane, une certitude semble s’imposer aux représentants du personnel : le premier groupe mondial a sacrifié son développement industriel sur l’autel des exigences de court terme de la bourse américaine.
Une mobilisation pour obtenir des réponses mais également des résultats.
En parallèle de ce droit d’alerte, les représentants solidaires se sont mobilisés pour sauver des emplois. L’objectif «zéro licenciement contraint» a été inscrit dans l’accord de méthode et des garanties ont été mises en place pour «restituer une dimension sociale». Néanmoins déplorent les représentants des salariés, les questions essentielles, qui permettraient d’expliquer les véritables raisons de cette série de restructurations, n’ont pas été abordées ou n’ont pas obtenu de réponses probantes. C’est pour cette raison que le Comité d’entreprise a voté la poursuite du droit d’alerte.
Estimant ne pas avoir à répondre à ces interrogations, la Direction a assigné le Comité d’Entreprise en nullité du droit d’alerte devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Ce dernier se déterminera sur la validité du droit d’alerte dans les prochains jours.
en savoir plus sur le droit d'alerte

Contact presse :
Marie-Pierre Medouga-Ndjikessi*- 06 22 78 71 38 – ntonga@hotmail.fr
– www.mp-c.eu
*(se prononce Jikessi)



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