Léopoldine Roux, artiste plasticienne lyonnaise née en 1979, est diplomée de l’Ecole des Beaux-arts de Rennes et de l’atelier de peinture de l’ENSAV La Cambre à Bruxelles. Elle est, depuis novembre 2006 en résidence à la Maison d’Art actuel à Bruxelles.
L’exposition Color me bad présente des peintures d’objets, des peintures devenues sculptures au gré du temps. La couleur est au rendez-vous et devrait séduire les papilles. L’artiste présente une peinture environnementale, formelle, parfois ludique ou fantastique, minimale, pop, sensationnelle, en continuelle expérimentataion (...) Color me bad sera le point de rencontre de pièces pensées puis réalisées en concomitance avec le lieu, suivant l’imaginaire de l’artiste et son appréhension de l’espace intérieur et extérieur de la Fondation Bullukian.
VERNISSAGE LE JEUDI 11 JUIN 2009 À 18H30
Exposition du 11 juin au 1er aout 2009.
Entrée libre du mercredi au samedi de 14h à 18h30
Exposition tout public.
Contact
Échanges Culturels Bullukian
26 place Bellecour 69002 LYON
00 33 (0)4 72 52 93 34
À propos du travail de Léopoldine Roux
Telle Alice, Léopoldine Roux joue avec le réel et imagine un monde fantasque et ludique. Héritière post minimaliste, enrichie de culture pop, Léopoldine Roux se réapproprie des préceptes bien établis en les déjouant avec le sourire.
En résulte de grandes coulées aux couleurs sucrées, curieuses progénitures des gigantesques expansions de César et des Soft installations de Claes Oldenburg.
Mais ici, le propos porte sur la couleur, sur la peinture et son support.
Léopoldine Roux nous présente une peinture élastique, émancipée de sa toile où les formes se fondent dans la couleur exaltée : une peinture décomplexée de son support. La toile de Roux est la rue (les bâtiments, les clochers, les parkings, les trottoirs, les fontaines…) Tout est support et objet potentiel d'abstraction. Ses urbans paintings relèvent à la fois du happening contemplatif, d'une sculpture éphémère et du concept du presque rien. En découlent de petits films narrant des situations quelque peu absurdes où l'artiste se met en scène. Léopoldine révèle un quotidien coloré aussi énigmatique que poétique comme Streetgumming , actions réalisée à New york, Osaka, Paris, Moscou et Bruxelles, qui consiste à peindre en rose les vieux chewing gums collés sur les trottoirs… »
TG
Contact presse :
Fanny Robin, Chargée de projets culturels