Le tribunal a statué ce soir en référé sur la requête déposée par le Grand Lyon.
Il a reconnu « le trouble manifestement illicite consécutif aux entraves à la liberté du travail » et les «agissements compromettant la sécurité des personnes et des biens commis par le personnel en grève ». Il a encore constaté « l'existence d'un péril imminent, du fait de la possibilité de réitération de ce trouble ». Dés lors le juge a pris toutes les dispositions pour encadrer le droit de grève en assurant la protection du droit au travail et en permettant aux non grévistes et au personnel intérimaire d'exercer leur travail.
Cette décision garantit le droit à la liberté du travail et donne au Grand Lyon les moyens de le faire respecter y compris par le recours aux forces de l'ordre. Ce n'est pas là, évidemment l'intention du Grand Lyon qui continue à vouloir privilégier le dialogue.
Le Grand Lyon rappelle que c'est pour répondre aux recommandations de la Chambre Régionale des Comptes qu'il a modifié la répartition géographique entre régie et entreprises, sur une base qui garantit toujours un équilibre 50/50 entre les entreprises et les agents communautaires. Si cette nouvelle organisation ne saurait être remise en cause, le Grand Lyon est prêt à poursuivre la discussion sur toutes les autres propositions que pourraient faire les organisations syndicales pour améliorer les conditions de travail des agents mais aussi pour garantir un service public de qualité.