La vie de l'architecte espagnol
Antoine Guillen ressemble à un parcours initiatique, une étrange alchimie
dépassant les obstacles comme un cheval de course tendu vers la ligne
d'arrivée, affrontant ses propres monstres à la manière du chevalier de
Blancharmure, debout comme le matador devant tous les toros de l'existence,
transformant ses peurs en courage, roulant un peu des mécaniques quand il salue
la foule.
Mais il ne cherche jamais à
triompher et qu'il ne se permettrait pas de sortir par la grande porte, ne
serait-ce que parce qu'il faut monter sur les épaules d'un autre. Et aussi
parce qu'il gracierait tous les toros. Jean Cocteau disait : “Je ne hais que la
haine.” Antoine Guillen est ainsi : il a reçu une telle dose d'amour à sa
naissance qu'il a pu tout affronter, et notamment des situations qui auraient
rendu le moindre héros aigri, amer ou violent.
Mais il sait, depuis le début de
son histoire, qui n'est pas sa naissance mais un souvenir fondateur, que le
coeur des hommes est fragile et que le pire d'entre eux n'est jamais un
monstre, seulement un enfant blessé qui n'a pas su s'accomplir.
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