Les derniers chiffres du chômage délivrés ce 27 février sont mauvais et prouvent que les politiques libérales menées par le gouvernement de MM Villepin et Sarkozy ne font qu’aggraver le chômage.
Alors que les radiations administratives explosent (+ 39 % entre 2004 et 2006), le nombre de chômeurs officiel (DEFM1) présenté par le gouvernement augmente à nouveau (1000 chômeurs de plus en janvier) ;
moins d’une sortie sur 5 des listes ANPE est due à une reprise d’emploi ;
alors que le gouvernement fait baisser artificiellement le nombre officiel (DEFM1) de chômeurs, le nombre total d’inscrits à l’ANPE, lui, reste stable autour de 4,5 millions (données DARES) ;
Au final, on peut penser que près de 5 millions de personnes sont sans emploi en France.
Or, les recettes libérales du gouvernement de MM Villepin et Sarkozy précarisent les sans emploi et renforcent le chômage.
Le CNE devait, selon le gouvernement de MM Villepin et Sarkozy, créer 70 000 emplois nets par an. Loin d’être une recette miracle, le CNE n’aurait véritablement créé que 35 000 emplois en presque deux ans d’existence (enquête DARES). Le CNE n’est qu’un effet d’aubaine pour les employeurs : il a précarisé les 400 000 salariés qui ont signé un CNE à la place d’un CDI.
Dans le même temps, les droits à indemnisation ont été réduits depuis 2003 et l’UNEDIC fait des profits sur le dos des chômeurs : 344 millions en 2006, ils se monteront à plus de 2,5 milliards en 2007. Le nombre de chômeurs indemnisés a diminué de près de 19 % entre fin 2003 et 2006. Il n’y a plus qu’un chômeur sur deux qui perçoit une allocation chômage. Cela ne peut pas durer !
Pour éradiquer le chômage et sécuriser les parcours professionnels, il faut rompre radicalement avec les politiques menées depuis plusieurs années. C’est pourquoi nous proposons les mesures suivantes : - licenciements interdits pour les entreprises qui réalisent des profits ; - Réel service public de l’emploi : monopole de placement et moyens /gestion améliorés ;
Généralisation du CDI à temps complet et nouveau statut du salariat assurant au salarié la continuité de son contrat de travail, garantissant son salaire et les droits associés (protection sociale, retraite, formation ...). ;
Partage du travail avec une nouvelle réduction du temps de travail ;
Développement de nouveaux services publics créateurs d’emploi : logement, petite enfance, énergie ;
Développement de l’économie sociale et solidaire ;
Renforcement de l’inspection du travail ;
Abrogation du CNE ;
Réel statut pour les stagiaires ;
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Rosario ELIA
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