Jean Luc Cipière: « J’aurai 54 ans au mois de Juin, j’habite le 4ème arrondissement de Lyon et je travaille dans une association dont l’activité est centrée sur la formation citoyenne. Je suis agronome de formation et militant associatif de longue date. Avec quelques camarades, j’ai fondé Attac à Lyon en 1998 et j’en ai été président 3 ans avant de passer la main. Je suis resté militant d’Attac à Lyon, je me suis investi dans le travail international dans le bassin méditerranéen pour Attac France. Dans le cadre des Campagnes Internationales pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) lancées par José Bové, j’ai monté avec quelques militants lyonnais la première mission Attac en Palestine.
J’ai intégré ensuite le Conseil d’Administration d’Attac France et activement participé à la formidable campagne qui a précédé le référendum sur le projet de Traité Constitutionnel Européen du 29 mai 2005. A partir de ce moment, l’unité des forces qui partageaient la conviction de la nécessaire rupture avec le libéralisme est devenue pour moi prioritaire. Tour à tour militant des collectifs du 29 mai puis des collectifs anti-libéraux, j’ai cru jusqu’en décembre 2006 que nous saurions donner corps à cette unité. Le Parti Communiste en a décidé autrement contre l’avis de beaucoup des ses militants, tout comme la LCR l’avait fait avant lui. Je me suis donc engagé dans la « campagne Bové » avec beaucoup de colère à l’encontre de ceux qui venaient de détruire la perspective d’une candidature unitaire aux élections présidentielles. »
Marie Lemaître: «Entrée à l'Education nationale en 1972, j'ai eu la chance de m'inscrire dans la mouvance de ceux qui voulaient changer le monde par leur vie quotidienne et les actions collectives. Portée par la conviction que la transformation se construit chaque jour, j'ai milité auprès des féministes pour la légalisation de la pilule et de l'avortement, dans un mouvement pédagogique pour tenter de changer les pratiques, dans des associations de quartier (puis en milieu rural) inscrites dans les mouvements d'éducation populaire. 
Je reste cette utopiste qui croira jusqu'au bout qu'un autre chemin est possible. Si je m'engage sur le terrain politique c'est parce que j'ai trouvé dans le mouvement « gauche alternative 2007 » des femmes et des hommes qui, comme moi, veulent avancer de manière unitaire et ouverte, et qui cherchent de nouvelles formes d'action ou de présence sur les territoires désertés par la politique.»

Des informations plus complètes sur:

http://gauchealterlyon.free.fr