Avril est le mois du poisson…

A cette occasion, l’OFIMER (office interprofessionnel des produits de la mer et de l’aquaculture), en concertation avec les professionnels de la filière, lance un nouveau programme de communication, qui s’appuie notamment sur la création d’un logo et d’une signature spécifique pour les produits de la pêche et de l’aquaculture.

Ils traduisent à la fois l’engagement des professionnels de la filière pour une pêche et une aquaculture responsables et durables, et l’attachement à des produits de qualité.




A l’occasion de l’opération « Avril, le mois du Poisson, Bien pêchés, bien élevés, vous allez les aimer », la filière pêche prend trois engagements pour une pêche durable en France

L’Office national interprofessionnel des produits de la mer et de l’aquaculture (OFIMER) avec les professionnels des filières pêche, conchyliculture et pisciculture ont lancé ce vendredi 28 mars une campagne nationale de promotion de leurs produits.

Les professionnels de la filière souhaitent mettre en avant leurs produits et leur savoir faire au cours d’opérations évènementielles qui se tiendront en avril et tout au long de l’année.

La campagne commence par l’ouverture d’un restaurant éphémère sur une péniche à Paris où plus de 500 repas de poissons et fruits de mer seront servis au grand public, et par la semaine de l’aquaculture.

Il s’agit d’informer le consommateur sur les produits, les conditions de leur production, leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Pour la première fois, la table nutritionnelle de 47 produits de la pêche et de l’aquaculture sera dévoilée.

Plus de 2000 poissonneries et 300 restaurants euro toques sont partenaires de cette opération « avril, le mois du poisson, vous allez l’aimer » et mettront à l’honneur des produits de la pêche et de l’aquaculture.

Ils souhaitent communiquer sur leurs valeurs communes : plaisir, variété, modernité, qualité, responsabilité, vitalité. Ils dévoileront le nouveau logo de cette famille de produits « Bien pêchés, bien élevés, vous allez les aimer ».

A cette occasion, trois engagements sont solennellement pris ce jour destinés à encourager les pratiques de pêches responsable et durable en France et signés immédiatement par le Comité national des Pêches, l’association nationale des organisations de producteurs (ANOP), Nausicaa et la société FINDUS. Ces engagements sont les suivants :

1. La lutte contre la pêche illégale et la mise en place d’une reconnaissance ‘des bonnes pratiques’ des pêcheries et des transformateurs qui soit un 1er pas vers une pêche durable. Ces bonnes pratiques seraient auditées par un organisme indépendant, sur la base du volontariat anonyme, d’un cahier des charges strict pour tous les produits de la pêcherie ou du transformateur désirant obtenir cette reconnaissance de façon à s’assurer que 100% des produits correspondent à un niveau légal et minimal. Les critères audités sont :

 La légalité des produits.
 L’état des stocks de poisson qui ne soient pas surexploités.
 L’impact sur les écosystèmes.
 La démarche de progrès engagée par la pêcherie ou l’entreprise.
2. L’éco-labellisation* de 10 pêcheries françaises dans un délai de 3 ans,
ambassadrices de la pêche durable en France, afin d’encourager l’ensemble des producteurs à s’engager ou accentuer leurs efforts dans cette voie. *Comme définit dans les Directives FAO pour l'étiquetage écologique des produits de la pêche


3. Le lancement d’un programme de sensibilisation à la consommation durable de poissons en France et en Europe. Aboutissement de la filière, le consommateur doit être informé et pouvoir, par son acte d’achat, encourager toute la filière vers une démarche responsable. Ce plan d’action, qui débutera par une phase pilote dans 7 pays, sera déployé à travers les réseaux existants. Le Réseau Océan Mondial des aquariums et musées de sciences, co-fondé par NAUSICAA, sera pleinement sollicité compte tenu de sa grande capacité à toucher le grand public (100 millions de visiteurs en Europe par an).

À court terme, l’objectif est d’associer d’autres acteurs importants de la filière ou de l’information des consommateurs. (Restaurateurs, associations de consommateurs etc.).
Il ne peut y avoir de développement durable que si la démarche est partagée. Voilà pourquoi sont invités tous ceux qui veulent souscrire à cette démarche, à les rejoindre.