Alain Lacroix – 1er Vice-Président
Délégué « Nos entreprises artisanales sont le premier maillon de la chaîne de
l'économie des territoires, en relation directe avec les clients. Soutenir
l'artisanat du Bâtiment en simplifiant les démarches, c'est aussi soutenir
l'emploi local et non délocalisable, assurer le dynamisme de nos régions et la
préservation de nos territoires ruraux.»
Des signes encourageants qui restent à confirmer
La
tendance s'inverse en effet ce trimestre. Pour plus d'une entreprise sur 2, le
niveau d'activité est stable, voire en amélioration, pour 19% d'entre elles. Le
trimestre précédent au contraire, 1 entreprise sur 2 déplorait des difficultés.
Concernant
les carnets de commande, même constat. Si 26% des répondants déplorent toujours
une visibilité inférieure à 1 mois, 38% des entreprises ont désormais une
visibilité supérieure à 3 mois (contre 31% le trimestre précédent).
Concernant
la concurrence, elle est toujours ressentie par 75% des entreprises. Elle se
compose d'1/3 d'entreprises régionales qui élargissent leurs zones
d'intervention pour se garantir une activité minimum. Le ressenti de la
concurrence de la main d'œuvre et des entreprises étrangères est moindre ce
trimestre.
Pas ou peu d'améliorations par rapport au trimestre précédent. Si moins d'entreprises voient leur chiffre d'affaires baisser (29% ce trimestre contre 34% le trimestre précédent), signe d'une amélioration du Marché du Bâtiment, les marges des artisans et leur trésorerie restent elles, fragiles.
Insuffisante ou faible pour 47%
des artisans, la trésorerie reste compliquée à gérer en période de reprise.
Quant aux marges, même si la situation s'améliore pour un certain nombre
d'artisans, elles continuent à se dégrader pour 1/3 des entreprises.
Si les artisans hésitent à recruter sur le long terme, l'augmentation du recours à l'intérim (+ 7 points par rapport au trimestre précédent) est un signe positif de reprise économique.
Dominique Guiseppin «Nous avons pu le constater dans notre dernière enquête de conjoncture, la dynamique de reprise reste à consolider. Elle dépend du soutien des décideurs politiques qui doit être à la hauteur des efforts consentis par nos chefs d'entreprises. Nous souhaitons encourager et porter les TPE et PME du Bâtiment, vers de belles réussites, de l'innovation et des carnets de commande qui se remplissent ! Nous invitons donc les décideurs dans nos régions et nos départements, à consulter l'agenda que nous leur avons fixé afin que les conditions de la réussite de nos entreprises artisanales du Bâtiment soient assurées en 2017 et pour les 5 années à venir ».
Les 12 CAPEB départementales d'Auvergne-Rhône-Alpes se mobilisent à l'occasion des échéances électorales pour rencontrer leurs élus locaux et leur faire remonter les préoccupations des collègues sur le terrain. A cette occasion, elles leur présentent l'agenda des priorités édité par la CAPEB, qui pointe 50 propositions d'actions concrètes et nécessaires à la reprise pérenne de l'artisanat du bâtiment. Une véritable feuille de route des candidats pour conforter le redémarrage en Auvergne-Rhône-Alpes, après 4 années de recul.
Ces 50 propositions
(cf. fiche jointe) sont destinées à interpeller les formations politiques et
les élus sur les grandes préoccupations des entreprises artisanales du bâtiment.
Une partition en 10 axes en faveur du développement économique des
territoires : logement, formation professionnelle, développement durable
et promotion des métiers au travers de l'apprentissage :
À propos
de la CAPEB Auvergne–Rhône-Alpes