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Communiqué de presse : culture

Artischaud, le festival des Cultures Libres du 18 au 24 octobre 2009.

Artischaud

Communiqué le 20/09/2009
Rubriques potentielles : culture //société //nouvelles technologies //arts  numériques //musiques //cinéma //danse // théâtre //juridique

Hadopi: après le moyen âge, à quand la renaissance de la culture par tous?


La deuxième édition du festival de la culture libre ARTISCHAUD se déroulera, du 18 au 24 Octobre 2009, dans plusieurs endroits des villes de Lyon et Villeurbanne avec la thématique de la « Culture par tous ».
 
Artischaud est un festival à deux niveaux : Une programmation artistique et un débat sur les enjeux numériques.
 
Cinéma, théâtre, danse, ateliers logiciels, concerts folk, rock, electro, world... Un programme à l'image de la « Culture par tous » à l'heure des nouvelles technologies ; Elle est une expression sensible, éclectique et omniprésente, mise en lumière notamment par la libre diffusion des oeuvres (licences libres)
Alors que des débats hadopiens et désuets font rage, Artischaud est aussi une occasion de parler de cette « Renaissance » de l’accès et de la diffusion des œuvres, de cette révolution numérique, sur un média pour tous, qui ressemble de manière troublante à ce qu’a impulsé l'invention de l'imprimerie1.
Afin de mieux appréhender les transformations inéluctables que la « Culture par tous » opérera demain, une conférence aura lieu le samedi 24 octobre ouverte à l'ensemble de la population, les mélomanes, les artistes, nos élus et les acteurs sociaux et culturels.
A l'issu de cet échange, il sera tenté d'établir des "convergences lyonnaises" qui seront diffusées à l'ensemble de nos députés.

Nota : Cette deuxième édition fait suite aux 11èmes journées des logiciels libres organisées par l'ALDIL les 16 et 17 octobre 2009 au campus de la Doua.
Elle démarrera le 18 octobre par une journée "Cinéma libre" pour participer à sa manière à cette semaine de cinéma que Lyon met à l'honneur (LUMIERE 2009).

Enfin nous espérons que la conférence pourra nourrir les discussions, même modestement, autour de la thématique "comment réinventer les politiques culturelles" abordée fin novembre à l'université Lyon II.

Quand?

Conférence de presse le X octobre en mairie de Lyon dès 11h00, Salle __________________
Festival du 18 au 24 Octobre 2009

Quoi? Ou?

Dim18Oct-L’atelier des canulars-Cinéma-Kassandre.org - courts métrages - bick buck bunny, printemps soluble, négatif + Long métrage - paulo anarkao-20h30
Lun19Oct-Périscope-Danse-Compagnie Oorkaza-Espace intime-21h00
Mar 20Oct-La friche-Atelier MAO&Vidéo sous Linux-19h30 (s’inscrire sur le site via l’onglet Ateliers)
Mer 21Oct-MPT des rancy-Atelier Graphisme jeune public -AADN-14h00
Mer 21Oct-MJC Vieux Lyon-Théâtre-Olmo Cesar-Jesus-20h30
Jeu 22Oct-Campus Porte des Alpes-Show case-AfroWord-Lessazo-12h00
Jeu 22Oct-MPT des rancy-Concerts-Folk Rock-Angil+Lonah-20h30
Ven23Oct-******-Concerts Electro&VJ- Deadwood  +Gzzzt+Mr sushisooshamp +Atomikdog +tremoloboy +Cycloptik (VJ)+ MPZ- 22h00-05h00 (entrée réservée exclusivement aux adhérents ; se renseigner)
Sam24Oct-(MJC monplaisir)
-Tables rondes-  pratiques numériques d'une population la renaissance d'une culture partagée. 10h-12h00.
    - retours d'expériences des acteurs sociaux et culturels - Jacques Houdremont - Pôle multimédia de Grigny / Espaces Publics Numériques du Lyonnais.
    - l'utilisation des licences libres - Alain Imbaud - Dogmazic.net
-Conférence et tables rondes- La culture par tous à l’ère numérique.14h-17h00 Modérée par Vincent Mabillot, maitre de conférence Université lyon II, formation Colibre.
 
Sam24Oct-Le 6ème Continent-Concerts- Afro world - Lessazo+Dyade & AD–20h30

Comment?
Accès par métro, bus, vélo.
Accès libre, prix libre ou  tarif 3€/5€ suivant les événements.

En savoir plus?
http://www.artischaud.org
http://www.artischaud.org/blog/?page_id=27
Didier Guillon Cottard : dgc@artischaud.org   06 19 05 43 79
 
(1) Source Wikipedia : L'une des inventions qui eut le plus d'impact sur les hommes de la Renaissance fut la création de l'imprimerie. Avant l'invention de ce procédé par Gutenberg vers 1450, l'écriture des livres était faite à la main, par des clercs, qui étaient les seuls capables de maîtriser les techniques d'écritures : au XIe siècle et XIIe siècle, les manuscrits étaient retranscrits par des moines dans les scriptoria. C'était l'une des deux principales tâches des moines à l'époque ; ils les embellissaient par des enluminures. D'autre part, la langue employée dans les manuscrits était le latin.
Les universités disposaient d'un quasi-monopole dans l'éducation et la diffusion de l'information. Les puissantes universités de Bologne, de Paris, de Salamanque, d'Oxford et de Cambridge, étaient seules habilitées à diffuser le savoir, selon les méthodes éprouvées de la scolastique. Le droit était l'une des principales disciplines dans ces universités. Le savoir était ainsi réservé aux clercs, qui disposaient de l'éducation nécessaire à la compréhension des textes. L'imprimerie permit brusquement d'ouvrir l'accès à la connaissance à d'autres cercles. Il devint possible, par l'édition de livres à partir du milieu du XVe siècle, de mieux comprendre les faits. Par exemple, l'Imago mundi de Pierre d'Ailly fut écrit en 1410 et imprimé en 1478. Il fut l'un des fondements de la connaissance géographique utilisée par Christophe Colomb et les navigateurs pendant les grandes découvertes. Les textes imprimés bouleversèrent la hiérarchie des valeurs. À l'université de Paris, par exemple, la faculté des arts devint au XVIe siècle la faculté la plus prestigieuse, devant celle de théologie. Les bibliothèques commencèrent à se développer. En France, les rois installèrent des bibliothèques dans leurs résidences.

 
(Conférence : lettre d'intention)
 
TABLES RONDES : le 24/10/09 10h00-12h00
 Pratiques numériques des populations; la renaissance d'une culture partagée.
- retours d'expériences des acteurs sociaux et culturels - Jacques Houdremont
- l'utilisation des licences libres - Alain Imbaud

Buffet

CONFÉRENCE : le 24/10/09 14h00-17h00

 
 ...de la culture par tous.

L'avènement de l'imprimerie avait amené respectivement en France, en  Angleterre, en Allemagne et aux États-Unis à légiférer sur les relations entre l'auteur et l'imprimeur concernant la reproduction des œuvres. L'imprimerie permettait alors la diffusion d'un savoir nouveau, loin de celui des moines copistes qui façonnait nos civilisations.

L'ère Internet ouvre une révolution tout aussi forte et bouscule les principes établis quant à la duplication et à la diffusion des œuvres dématérialisées ; c'est un sujet omniprésent et d'actualité mais qui en cache un autre bien plus grand.

Cette révolution, cette mise en réseau, ce média "pour tous", offre désormais, à chacun de nous, la possibilité de participer à la dynamique culturelle et à la composition d'un carnet d'œuvres vaste et fraternel. Ce sont déjà plusieurs millions d'écrits, d'images, de musiques, d'œuvres à part entière, accordant une libre diffusion légale (licences libres) , qui circulent à ce jour.

C'est ainsi qu'au delà même des organisations d'artistes indépendants, loin des niches médiatiques et des corporatismes, ou des projets artistiques institutionnels, c'est tout une population qui aujourd'hui participe à ce qu'on appelle déjà :
 
"la culture par tous".
Internet met à disposition une archive d'œuvres sans précédent ; plus vaste, plus éclectique, plus accessible; Nombres de gens s'approprient de plus en plus ce nouveau système d'échange, de partage et d'accès.  Œuvre naïve, pertinente ou majeure, l'art reprend son visage originel comme ce mode d'expression qui caractérise depuis tout temps l'activité humaine et son évolution. Son caractère universel et vital dépasse de loin les considérations stricto économiques.
La société civile est invitée par nombres de penseurs à réfléchir à des modèles nouveaux ; mais pour l'heure, il semble que les discussions ne portent que sur les prérogatives pécuniaires et identitaires de quelques corporations ; Il est demandé à la "culture pour tous" d'attendre son heure mais son émergence inéluctable et son accessibilité grandissante nous demande de réfléchir aujourd'hui aux transformations qu'elle opérera demain.

Quel est elle? Comment est elle perçue? Comment sera t-elle accueillie et accompagnée? Comment participe t-elle déjà à l'émergence? Comment participera t-elle à réinventer les politiques culturelles de demain? Façonnera t-elle à son tour notre civilisation?


Modéré par - Vincent Mabillot, maitre de conférence Université lyon II

Personnes attendues : Animateurs jeunesse, sociaux et culturelles, Collectifs d’artistes, Elus, Personnes institutionnelles, Assocations culturelles.

 

 
Artischaud : Qui sommes nous?

Artischaud, est une association loi 1901, qui à pour but mettre en lumière la culture “libre” et les nouvelles pratiques à l’ère numérique.
Musique, Littérature, cinéma, théâtre, c’est une nouvelle dynamique d’expression, de partage et d’accès qui s’offre à nous. A l’heure des réseaux “paire à paire” (P2P), une large franche d’artiste ont décidé d’installer un nouveau rapport avec leur public mettant à disposition gracieusement et légalement leurs œuvres. C’est parce que la libre diffusion des œuvres est inéluctable, qu’ils imaginent aujourd’hui d’autres moyen d’assurer la pérennité de l’acte de création ; loin des carcans de l’industrie du disque.
“La culture libre ou plus simplement le Libre est un courant de pensée et une approche politique pour défendre la libre diffusion des œuvres de l’esprit, l’appropriation collective et l’approche collaborative de la création” . (Source Wikipedia)
Issues de l’avènement du logiciel libre, les licences libres, compatibles avec le code de la propriété intellectuelle français, permettent aux artistes d’offrir un cadre juridique quant à l’utilisation de leurs œuvres et aux utilisateurs un usage légal du téléchargement.
Ce sont aujourd’hui plusieurs millions d’œuvres qui circulent.
Artischaud vous propose de mieux appréhender ces nouvelles pratiques ; non vous n’êtes pas des pirates mais simplement naturellement curieux. Spectacles pluri-culturels, ateliers, conférences, le festival vous donnent tous les outils pour comprendre cette révolution culturelle qui s’ouvre à nous.
 
Glossaire : licence libre et la libre diffusion :
Les licences libres et ouvertes sont une alternative pertinente au téléchargement illégal. Plutôt que de lutter en vain contre le piratage, qui est difficilement maîtrisable, les licences libres et ouvertes proposent un partage des œuvres. Qu'il s'agisse de musique, de logiciels, ou de cinéma, ces pratiques de création artistique proposent une nouvelle façon d'envisager le droit d'auteur en autorisant la copie, la diffusion et la transformation des œuvres. Les créateurs s'emparent ainsi de ces nouveaux modes pour transcender les relations avec leurs publics.

 
Tribune connexe du 24 avril 2009 (à l'occasion d'une réunion publique avant le vote de hadopi I)

 
“Ce qui était n'est plus, ce qui sera n'est pas encore” a-t-on pu lire sur une liste de discussion SACEML proposée par le site Deepsound. (http://saceml.deepsound.net/).

Cette liste de discussion invite l'ensemble des artistes et ayant-droits à s'exprimer et à s'informer ; Nombres de musiciens, de producteurs ou d'éditeurs, sociétaires pour beaucoup de la SACEM (société des auteurs, compositeurs et éditeur de musique), y échangent leur point de vue.

Internet est, pour eux, un sujet majeur suscitant l'appréhension ; Ce n'est pas tant les controverses liées au téléchargement illégal mais aussi celles de l'angoisse d'être noyés dans une archive d'œuvre bien plus vaste.

Si, jadis, la pratique artistique n'était réservée qu'à ceux qui avait le savoir et la bienveillance de mécènes aristocrates, elle n'était réservée plus récemment qu'à ceux qui pouvaient accéder aux outils ; Éditeurs, producteurs, distributeurs, diffuseurs ; autant de moyens coûteux qui obligeaient la subordination des artistes et l'exclusivité de leur carnet d'œuvre.

Il ne restait plus qu'à internet d'inhiber ces restrictions techniques de diffusion. Nous ne sommes plus à l'heure des niches médiatiques où une population restreinte d'artistes pouvait seule avoir accès à des modes de diffusions massives et nourrir telle une perfusion notre inconscient collectif.
Quelques “professionnels” ont encore du mal à l'accepter, mais beaucoup d'autres comprennent qu'ils ne peuvent plus de fait se revendiquer être les seuls à représenter la création.

Nous assistons clairement à une crise identitaire.
L'offre est plus vaste plus éclectique et visible; Nombres d'artistes, loin de l'orchestration du ronron médiatique lancinant, se sont ainsi appropriés ce nouveau système d'échange, de partage et d'accès. Ce média révèle une culture “par tous” alimentée par une population de créateurs bien plus large. Œuvre naïve, pertinente ou majeure, l'art reprend son visage originel comme ce mode d'expression qui caractérise depuis tout temps l'activité humaine et son évolution. Son caractère universaliste et vital dépasse de loin les considérations d'ordre économique, pour certaines compréhensibles, de quelques élus. Avec internet, la culture de la rareté est vaine ; c'est ce qui motive d'ailleurs le lobbyisme intense de l'industrie et de leurs nababs.

A cette prise de conscience, le terme de “concurrence ” a été amené sur la liste SACEML. La compétition entre artistes est elle pour autant appropriée ou nécessaire? Ne faut il pas plutôt que l'ensemble des populations d'artistes, sans racisme réciproque, soient solidaires afin de reprendre place au centre de l'économie et de l'éthique qu'ils induisent? boutant au dehors les marchands du temple et leur hégémonie maladive.

Une tribune signée, entre autres, par Catherine Deneuve et Victoria Abril, adressée à la ministre de la culture, déclarait :“Aujourd’hui, certains craignent cette révolution et craignent pour leur monopole”. Ces artistes de renom ajoutent que ce nouveau média pour tous, “demandent d'accepter et de nous adapter à ce « nouveau monde » où l’accès à la culture perd son caractère discriminatoire”, (Numérama le 7 avril 2009). Je rajouterais qu'alors, la possibilité de se démarquer sera condition d'une recherche de l'excellence tant dans la créativité apportée que dans le talent exprimé.

C'est ce fil conducteur qui doit aujourd'hui parvenir à perpétuer ce langage universel, vivace et vivant qu'est l'art.

“Ce qui était n'est plus, ce qui sera n'est pas encore” La prise de conscience, elle, politique permettra de rendre effectif ce qui sera, je l'espère, une “démocratie culturelle” pour demain.

Didier Guillon Cottard. Association Musique Libre & Artischaud

http://www.numerama.com/magazine/12556-Hadopi-13-cineastes-Deneuve-Abril-Mastroianni-fustigent-la-loi.html

 
Revue de Presse/Blog
"Culture par tous"


 
Malraux, une pensée magique de la culture
source

La Culture Présenté par Mathilde Corberand, Violaine Krebs, Julie de Wilde
source

Assises de la culture à Toulouse
source lepost.fr

Charte de coopération culturelle
source

"sarkozy exige une culture populaire"
source lyoncapitale.fr

Bibliothèque de france, Enssib
source

Hervé Bordier, co-fondateur des transmusicales de rennes
source letélégramme.com

Les Assises du Piratage : faux débat et vraie censure
source agoravox



"Démocratie culturelle" ou "démocratisation culturelle.


 
Accès à la culture, démocratie culturelle et citoyenneté
source
"Après la seconde guerre mondiale, la notion de citoyenneté a été fondée sur le droit à l’accès à la culture, véritable extension du droit social. La théorie – qui trouve ses origines dans la Révolution Française et qui se développe au XIXe siècle – selon laquelle, pour pouvoir participer pleinement à la démocratie, et faire des choix réfléchis et informés, les membres d’une société doivent acquérir un minimum d’éducation et de savoir, est réactualisée pendant la période de l’après-guerre. Le militantisme en faveur des droits politiques trouve alors un nouvel objet dans l’affirmation des droits sociaux et culturels. Durant cette période, la notion de politique culturelle se confond avec celle de  démocratie culturelle valorisant les initiatives du peuple et abolissant les barrières entre amateurs et professionnels. Ce n’est que vers 1947-48, avec le début de la Guerre Froide, que cette gestion participative de la culture disparaît pour laisser la place à une conception plus élitiste de la culture..."

Démocratisation de la culture ou démocratie culturelle? Deux logiques d'action publique
source les presses de l'université de Laval



 
Association artischaud, 234, cours Emile ZOLA 69100 Villeurbanne 0619054379          

Contact presse :
contact@artischaud.org

En savoir plus : http://www.artischaud.org


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