Le marché immobilier mondial se remet de la crise, mais les prix de l'immobilier sont encore globalement surévalués.
Le marché immobilier mondial se remet de la crise, mais, selon les données du Fonds Monétaire International (FMI), les prix de l'immobilier sont encore globalement surévalués.
L'index du prix de l'immobilier est en hausse au second trimestre 2013, il atteint son plus haut niveau depuis fin 2008, porté par la forte augmentation des prix dans des pays tels que la Turquie et Hong-Kong. Cet index est en hausse depuis 6 trimestres consécutifs.
La plus forte augmentation des prix de l'immobilier s'est passé à Hong Kong, où on a vu les prix augmenter de 14,6% (entre le 2-ème trimestre de l'année 2012 et la même période de 2013), tandis qu'en Ukraine, la valeur immobilière a augmentée de 11,7%, aux Philippines de 10%, en Nouvelle Zélande et Colombie de 8,8%.
Les marchés immobiliers les plus faibles sont la Hongrie, les Pays-Bas et la Grèce, où la baisse de la valeur immobilière est de près de 11%. En Amérique les prix de l'immobilier ont augmenté de 6,1%.
En général, la situation sur les marchés immobiliers est la suivante : une augmentation de la valeur immobilière est enregistrée dans 32 pays développés et en développement. Quand la crise battait son plein en 2009, l'augmentation concernait seulement 9 pays.
Selon Prakash Loungani, conseiller au département Recherches du FMI, la valeur immobilière est surestimée sur plusieurs marchés immobiliers. A son avis, l'augmentation des prix ne dépend pas toujours du développement économique ou du niveau de productivité des constructeurs. Les marchés les plus en surchauffe sont le Canada, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Belgique, l'Australie, la Finlande, la Grande Bretagne, la Suède et l'Espagne.