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Communiqué de presse : politique

Appel au boycott d'honneur de la journée d'hommage aux Harkis !!!

COMMUNIQUE DE LA COALITION NATIONALE DES HARKIS ET DES ASSOCIATIONS DE HARKIS

Communiqué le 16/09/2006
En 2001,  il fut décrété, sous l’égide de M. Jacques CHIRAC, que le 25 septembre deviendrait la « journée d’hommage national aux anciens des forces supplétives de l’armée française » (communément désignés par le terme générique de harkis), ce qui semblait être une énorme « avancée », très prometteuse, dans la résolution du « drame harki ».



En 2002, le susmentionné Président de la République, candidat à sa propre succession, fit toute une série de « promesses électorales », exhaustives et formelles, à l’égard des harkis et leurs familles (remboursements des primes de rapatriement et de réinstallations spoliées depuis 1962, plan d’envergure au profit des enfants de harkis incluant des emplois publics et/ou assimilés réservés, …).



Mais une fois réélu, notre « monarque élyséen » renvoya le respect, de son « serment clientéliste », aux « calendes grecques », ce qui a engendré , en représailles, la création, de la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis (collectif de fait, apolitique et militant pour la justice et les droits en faveur des harkis et leurs familles), dans la perspective de coordonner, le 25/09/2003, le premier « boycott collégial » de cette « journée d’hypocrisie nationale pour les harkis » (suivie de 364 jours de mépris effectifs).



A l’approche de la sixième édition, de cette « commémoration de façade », il convient de dresser, un bilan objectif et précis, quant à la réalité de la reconnaissance et de la réparation dont nous demeurons, derechef,  près de 45 années plus tard, les créanciers en souffrance de la République Française.



Tout d’abord, la très affligeante Loi du 23 février 2005 (insuffisante et bâclée mais censée payer, à tort, la dette de la Nation aux harkis et leurs familles) fut constellée, de « mesurettes placebos » (rachat en capital dérisoire de l’allocation de reconnaissance acquise en lieu et place de la restitution des indemnisations prévues par la loi de 1961 dont furent privés, de manière discriminatoire et raciste, les harkis. Aucun statut individuel pour les femmes rapatriées de la première génération à l’instar des secondes générations qui n’obtinrent rien hormis un rapport sans rapport avec les RONA soulevés, en exclusivité, il y a peu, sur notre site, etc.).



Ensuite et eu égard, à sa rédaction galvaudée et délibérée, l’article 5 de ladite loi (tendant à interdire et à réprimer la diffamation et les injures publique contre les harkis), est inapplicable, dans sa forme actuelle, car il ne prévoit aucune sanction, qui est, pourtant, une obligation en matière pénale, ce que ne pouvait ignorer le gouvernement et les parlementaires.



En outre, nous avons pu prendre acte, d’une recrudescence très alarmante et sans précédent, du « racisme anti-harkis », que les Pouvoirs Publics ne combattent pas, avec force et détermination, en dépit de nos nombreuses saisines (cf. les articles et forums sur notre site). En observant, une « flnisation », très préoccupante, de l’Hexagone, sur l’initiative de ses ressortissants algériens (nationaux et/ou binationaux) et, face à la « désintégration républicaine » en marche, quelle sera, notre place, au sein des « Communautés-Désunies de France » qui s’édifient à grand pas ?



Dans ce contexte, nous avions adressé, le 03 août dernier, une lettre ouverte à Jacques CHIRAC (relayée par de nombreux sites et autres organes de presse), qui est restée, à ce jour, lettre morte, corroborant son « dédain indéniable » pour les RONA (rapatriés d’origine nord africaine).



Par conséquent, nous considérons que l’Etat français n’entend pas honorer et reconnaître, pour le moment, les harkis et leurs familles, car sans justice et dédommagement, significatif et proportionnel à l’ampleur de nos terribles préjudices subis, au nom de la « déraison étatique », il ne pourrait y avoir une véritable reconnaissance de la Nation (quid des harkis dans les manuels scolaires ?). 



En l’espèce, notre collectif appelle, tous ses partenaires et sympathisants,  A BOYCOTTER TOUTES LES CEREMONIES OFFICIELLES DU 25 SEPTEMBRE 2006, en vue d’exprimer, au plus fort, notre mécontentement légitime, nonobstant notre sempiternelle censure médiatique quasi-générale.



Il importe que la « question harkie » soit au cœur, de la campagne électorale pour les Présidentielles 2007, alors avis à tous les candidats en lice : Nicolas SARKOZY, Ségolène ROYAL, François BAYROU, Jean-Marie LEPEN, Philippe de VILLIERS, Laurent Fabius, … Et, probablement, les non-déclarés du moment : Lionel JOSPIN, Dominique de VILLEPIN, Jacques CHIRAC (why not ?), etc.

Une conférence de presse sera donnée, ce jour-là, agrémentée de l’annonce d’actions d’envergure et inédites qui seront menées, sous peu, par la Coalition Nationale des Harkis et des Associations de Harkis.

Merci à toutes et à tous de bien vouloir transférer et/ou imprimer, ce communiqué et, de le diffuser, le plus largement possible, à vos contacts, à la presse et aux médias, …



Khader MOULFI

Contact presse :
Pour tous renseignements : khadermoulfi@coalition-harkis.com



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