Le 23 avril se tenait à Vienne (38) le procès de Guy Germain, Fleury Joannin et Jacques Roux, trois agriculteurs membres de la confédération paysanne, auteurs du fauchage d'un champ de colza transgénique. Ce fût le premier fauchage effectué en Europe à visage découvert, et sur près de 300 faucheurs, seuls 3 ont été poursuivis par la firme Monsanto.
Le fauchage s'est déroulé le 7 juin 1997 à Saint-Georges d'Espéranche (38) et a inspiré par la suite d'autres actions à l'encontre d'essais OGM en plein champ. Cet acte fût à la base de l'information et de la prise de conscience de l'opinion française sur les OGM, tant sur leur impact environnemental et relatif à la santé publique que sur leur implication économique (privatisation du vivant).
Le vendredi 21 mai 2004, quelle sera finalement la décision du juge? Va-t-il, comme le demandait Maître Roux (avocat des 3 agriculteurs) saisir "la chance inouïe [de pouvoir] être le premier tribunal de France à prononcer une relaxe sur le dossier des OGM" (comme en Angleterre)ou bien confirmer, voire amplifier, la réquisition du Procureur général (une amende de 800 euros pour chaque prévenu)? Si une condamnation est prononcée, les 3 agriculteurs feront-ils appel?
Réponses à ces questions le vendredi 21 mai 2004 à 8 h 30 au tribunal de Vienne.
Suite au verdict prises de parole de :
Guy Germzin, Fleury Joannin et Jacques Roux
Olivier Keller, secrétaire général de la Confédération paysanne nationale.
Christophe Delay, président du comité de soutien (regroupant 55 associations).
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