L'université Claude Bernard Lyon I, lors de son conseil d'administration du 22 mars 2005, a voté une motion concernant "l'affaire Gollnisch".

«       Le Conseil d’Administration de l’Université Claude Bernard Lyon I réaffirme que les thèses inspirées du négationnisme, c'est-à-dire niant la réalité du génocide perpétré par les nazis à l’encontre du peuple juif et d’autres minorités, n’ont pas leur place au sein des universités françaises.

La communauté universitaire comme le reste de la société française doit rester mobilisée pour les combattre.

         Le conseil apporte donc son soutien aux initiatives menées par les autorités académiques et universitaires pour mettre fin à la polémique qui jette l’opprobre sur toute la communauté universitaire lyonnaise.

         Le conseil d’administration de Lyon I rappelle son attachement aux valeurs humanistes et démocratiques qui sont le fondement même de l’université française, et condamne fermement toutes les dérives qui iraient à l’encontre de ces principes fondamentaux. »

Cette motion soutenue par les élus Inter-Asso a recueilli l’unanimité des membres du conseil.

La communauté universitaire doit faire bloc avec le recteur et les autorités de Lyon III pour combattre les fléaux que sont le négationnisme, le racisme et le fascisme.

Si Lyon III tente aujourd’hui de faire face à ses vieux démons, le message ne peut s'empêcher de rappeler que la démocratie étudiante de l’université Lyon 2 est, à l’heure actuelle, dans un état qui suscite toute nos inquiétudes.