Le statut coopératif convainc de plus en plus. Nouvelles entreprises, création constante et régulière de nouveaux emplois, chiffre d'affaires en progression permanente, taux de survie à 5 ans largement supérieur à la moyenne nationale... les entreprises coopératives, présentes dans tous les secteurs d'activité, apparaissent comme l'un des acteurs les plus dynamiques de Rhône-Alpes.

Les tous derniers chiffres font en effet état d'une croissance à tous les niveaux :
Ne serait-ce que ces deux dernières années, le nombre des entreprises coopératives a augmenté de 13% et regroupent maintenant 231 entreprises,
Le nombre d'emplois présente quant à lui une augmentation de 20 % et atteint aujourd'hui 3 866 salariés.

Réparties dans tous les secteurs d'activité, les entreprises coopératives sont aujourd'hui tout spécialement présentes dans :
le services (intellectuels et culturels) : 28 % (27% des salariés),
le BTP et activités connexes : 21% (27% des salariés),
les Bureaux d’études pour le bâtiment : 16% (8% des salariés),
les industries de  fonderie, métaux  et mécanique : 11 % (17% des salariés).

Avec un taux de pérennité record qui atteint les 80 % à 5 ans en reprise d’entreprises, leurs différences interviennent plus au niveau de leur fonctionnement puisque ces sociétés commerciales (SA ou Sarl) qui relèvent en même temps du droit coopératif  :
sont des sociétés dont les réserves sont impartageables, ceci afin de renforcer la pérennité de leur structure
ont leur capital et leurs droits de vote majoritairement détenus par des associés salariés,
voient leurs associés voter aux assemblées générales selon le principe 1 personne = 1 voix.

Condamnées à réussir comme les autres, leur succès s'explique également  par :

La force du réseau coopératif :
Au delà d'une simple appartenance à un réseau, les entreprises coopératives bénéficient d'un suivi régulier. Elles ont su également se doter d'un ensemble complet d'outils financiers construit avec le temps. Société de prêts participatifs, société de caution mutuelle, société de « capital-développement » ... Au total, au 31 décembre 2005 en Rhône-Alpes, les engagements financiers représentaient 4,5 Millions d'€ dont 2,2 Millions d'€ ont été versés en 2005.

L'importance de la formation  :
Tous types de formation confondus, 92 % des SCOP de plus de 6 salariés ont engagé une action de formation ces 3 dernières années,
les budgets consacrés à ce poste sont supérieurs à ceux des entreprises classiques, et ce quelle que soit la taille de l'entreprise.

L'implication des salariés,
Outre le fait que la quasi-totalité des SCOP aient signé des accords de participation, 60% des salariés sont associés. Un chiffre qui s'élève à 73% pour les salariés présents depuis plus de 2 ans dans l'entreprise.

En 2004, la répartition des bénéfices s'est effectuée de la façon suivante :
39 % ont été affectés aux réserves impartageables, dédiées à la pérennité de l'entreprise,
42 % distribués sous forme de participation aux salariés (qu'ils soient actionnaires ou non),
19 % sous forme de dividendes.

Management participatif, nouvelle relation avec l'entreprise… les SCOP affichent aujourd'hui un taux de turn over très faible de moins de 5% par an et d'une fidélisation exemplaire des salariés. Cohésion sociale, responsabilisation, animation autour d'un projet justifient sans doute le succès croissant de la formule coopérative dont l'Union régionale prévoit, pour 2006, une croissance nette de l'ordre de 10%.