Nous avons pris connaissance avec consternation du mystérieux communiqué de presse par lequel de courageuses personnes, soucieuses de préserver leur anonymat et profitant, semble-t-il, de l’absence du Président Lavorel, traînent dans la boue l’UNEF et ses supposés « commanditaires » qui ne sont naturellement pas nommés.



Au nom de nos seuls commanditaires, les étudiants, nous nous inscrivons en faux contre ce brûlot dont le ton n’est pas sans rappeler la prose nauséabonde d’organes de presse et d’auteurs violemment anti-démocratiques et anti-républicains…



Mais venons-en au fait : que nous reproche-t-« on » ?



·         Notre supposée défaite électorale lors des dernières élections aux conseils centraux de l’université, qui n’ont fait que confirmer notre place de première organisation étudiante de t nous ont permis de progresser de 9 points, obtenant 40,24% des voix et un élu supplémentaire. Cela s’appelle en droit électoral une majorité relative. Certes ce score parait bien faible en comparaison des résultas « électoraux » du président Compaoré, Docteur Honoris Causa de notre honorable et respectable université.



·         La supposée déstabilisation de « notre maison » : nous habitons nous aussi cette maison et chacun sait ou il peut nous y trouver (alors que nous cherchons encore les auteurs de ce texte). Nous ne pouvons en effet que déplorer l’instabilité de ladite maison, probablement due à ses fondations vermoulues et non à notre seule volonté de faire éclater la Vérité.



·         Le supposé amalgame entre le récent signalement au procureur et la « complaisance avec des thèses négationnistes » qui, contrairement à ce qu’affirme ce communiqué, a été mise en lumière par le rapport Rousso (dont nous tenons un exemplaire à disposition du ou des auteurs du texte, si enfin ils veulent le lire). Qu’ils soit bien clair que les malversation reprochées à certain n’ont aucun rapport avec la désinvolture avec laquelle « on » a eu tendance à laisser (re)traiter l’Histoire à Lyon 3.



Le ou les auteurs semblent en tout cas bien informés du contenu du Rapport d’Observations définitives de la CRC et de l’objet du signalement au parquet. Nous souhaiterions d’ailleurs qu’ils fussent à ce sujet plus diserts et qu’ils fissent partager leur savoir aux administrateurs de l’Université, représentants les habitants de cette maison.



Rappelons, puisque nous au moins respectons la présomption d’innocence, que nous n’avons fait que commenter un article de presse signalant l’ouverture d’une enquête préliminaire, et demander à la personne visée de se mettre en retrait d’assumer sa défense et faire la preuve de son innocence. Voila les seuls délits que nous ayons commis et la seule infamie que l’on puisse nous reprocher.



Enfin, nous insistons sur la méthode pour le moins curieuse employée : une personne physique est mise en cause et pour faire face, « on » choisit d’engager l’Université. Rappelons au(x) coupable(s) de ce ramassis fangeux que cette personne n’assure plus (sic) la présidence de notre Université et ne l’incarne plus par conséquent. Si Louis XIV pouvait clamer : »L’Etat c’est moi », Gilles Guyot ne peut en faire de même avec l’Université Lyon 3 qui, contrairement à lui, est une personne morale.