Paris, le 16 janvier 2006 - C’est Alain Garnier qui a fait l’unanimité pour être désigné nouveau Président de l’APIL (Association Professionnelle des Industries de la Langue). Cette Association constitue le syndicat professionnel qui regroupe les industriels spécialisés dans la fourniture de solutions de traitement du texte ou de la parole. Ils sont fortement représentés en France, majoritairement au sein de l’APIL. L’Association compte en effet une dizaine de personnes morales et une centaine de personnes physiques.

Alain Garnier, 36 ans, Ingénieur diplômé de l'IIE, a tout d’abord été chargé de l’industrialisation de Taiga chez Madicia, puis a été consultant chez EDS (Texas US). Au fait de sa carrière, après avoir fondé Arisem, il est aujourd’hui directeur associé d’Evalimage (institut de sondage du net). Sa nomination à la tête de l’Apil repose sur ses qualités de visionnaire, une riche expérience professionnelle et sa connaissance de longue date du domaine.

L’Association APIL est dotée d’un conseil d’administration qui regroupe les ténors de son activité (industriels de la langue) : Arisem, Lingway, Organic Information Solutions, Mondeca, Sinequa, Temis Groupe. Elle a pour mission d’assurer la visibilité de son secteur et de ses entreprises, d’être le garant de la qualité, un lieu d’échanges, et d’accomplir les fonctions dévolues à un syndicat professionnel.

Dès son élection, Alain Garnier s’est attaché à présenter son premier plan d’actions. Il s’inscrit tout d’abord dans la continuité des actions qui ont déjà fait le succès de l’APIL, telle que le livre blanc GRIIIL concernant les usages des technologies de la langue réalisé conjointement avec le GFII, la participation au portail technolangue (http://www.technolangue.net/) ou encore, la participation à des événements spécialisés. Cependant, le plan 2006 a été enrichi de nouveaux axes de travail, tels que : la certification, la standardisation ou la qualité des outils et des discours. La question du financement public de ces industries, notamment celui de la recherche, a été au centre de ses préoccupations. Comme le rappelle Alain Garnier : « Ce secteur est en pointe en France et constitue une capacité immédiate d’innovation pour nos entreprises. Il est légitime de penser que les pouvoirs publics doivent prendre toute la mesure de ce potentiel, pour favoriser l’émergence d’une filière forte, à l’heure où on n’entend parler que de Google et de sa domination culturelle et technique ».

Le bureau se donne également un objectif de doubler le nombre d’adhérents d’ici la fin 2006 pour que la dynamique qui a lieu autour des industries de la langue s’ancre de manière large dans le paysage industriel français.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter : http://www.apil.asso.fr