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Communiqué de presse : enseignement / formation

Jean Moulin ne mérite pas ça!

UNEF

Communiqué le 22/06/2005
C’est avec une très grande satisfaction que l’UNEF a appris par voie de presse la réouverture de l’enquête concernant Jean-Claude PFEFFER, Maître de Conférences à l’Université jean Moulin Lyon 3.

Cette enquête fait suite à deux plaintes déposées par une étudiante vietnamienne et sa « marraine » en juin 2001. Elle porte sur le détournement par l’enseignant d’un chèque de 34444 francs correspondant aux frais d’inscriptions de l’étudiante en Diplôme d’Etudes Universitaires Francophones.

Ce chèque a été encaissé sur le compte personnel de l’enseignant le 8 décembre 2000. Ce n’est que suite à l’intervention de l’agent comptable de l’Université que Jean-Claude PFEFFER a restitué cette somme le 28 mai 2001.

L’UNEF s’interroge sur l’attitude de Gilles GUYOT, président de l’Université à l’époque des faits. Celui-ci a en effet été informé du détournement par un courrier de l’agent comptable en date du 28 mai 2001. Gilles GUYOT n’a effectué aucun signalement à la justice de ce détournement scandaleux qui a privé, pendant près d’une année, la victime de Jean-Claude PFEFFER de tous les droits liés à son statut estudiantin (pas de carte d’étudiants, pas de sécurité sociale…). Il n’a à aucun moment saisi la section disciplinaire de notre université à l’encontre de son « ami de 30 ans », Jean-Claude PFEFFER. Il semble au contraire avoir couvert les faits.

Pire, un témoin rapporte que Claude MARSOT, Secrétaire Général de l’Université, a tenté à travers lui, de dissuader l’étudiante et sa marraine de déposer plainte.

Cette attitude est d’autant plus préoccupante que Gilles GUYOT est membre de la section disciplinaire, qui, nous l’espérons, sera amenée à être saisie de cette affaire et que Claude MARSOT est toujours en poste.

L’UNEF tient a rappeler qu’elle demande depuis près d’un an au président Guy LAVOREL de saisir la section disciplinaire de l’Université afin qu’elle fasse la lumière sur les faits reprochés à Jean-Claude PFEFFER. Tous nos courriers sont restés sans réponses. Nos interventions en Conseil d’Administration ont toujours rencontré une fin de non recevoir.

Le Président LAVOREL ne peux désormais plus se cacher derrière le classement sans suite des plaintes pour refuser de voir sanctionné un enseignant dont le comportement nous semble constituer une véritable « honte pour la communauté » universitaire.

L’UNEF tient à rappeler à la veille du débat en Conseil d’Administration sur le Rapport d’Observations Définitives de la Chambre Régionale des Comptes, que Jean-Claude PFEFFER ressemble étrangement à un enseignant mis en cause de manière anonyme par le rapport actuel mais aussi par le précédent pour des tentatives de paiement d’heure de cours non effectuées. Seule l’Université dispose des rapports non anonymés. Ces éléments n’ont eux non plus pas donné lieu à la saisine de la section disciplinaire.

L’UNEF s’étonne par ailleurs qu’une plainte pour violences volontaires déposée contre ce même enseignant le 27 septembre 2004 par une étudiante chinoise n’ai elle n’ont plus pas été accompagnée de la saisine de la section disciplinaire.

Nous demandons donc une nouvelle fois au président Guy LAVOREL de saisir immédiatement la section disciplinaire de l’Université à l’encontre de Jean-Claude PFEFFER et de se constituer, au non de notre établissement, partie civile dans l’affaire ré ouverte par le parquet. Notre Université ne saurait protéger les auteurs de fautes extrêmement graves.

Afin de prévenir d’éventuelles récidives, nous demandons à Guy LAVOREL de relever immédiatement Jean-Claude PFEFFER de sa mission au développement international et de prononcer à son encontre une interdiction d’accès aux locaux de l’Université.

Nous demandons au président Guy LAVOREL de saisir la section disciplinaire afin qu’elle statue sur l’attitude de Gilles Guyot dans cette affaire.

Nous demandons enfin au président Guy LAVOREL de faire le jour sur le comportement du Secrétaire Général de l’Université dans cette affaire et d’en tirer toutes les conséquences.

Nous ne comprendrions pas qu’un président qui, en protégeant les agissements honteux de certains se dérobe à ses responsabilités,  reçoive du Préfet de Région les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite vendredi 24 juin à 18h30 à la Manufacture des Tabacs.

Contact presse :
Romain L'HUILLIER 06 77 19 07 15

En savoir plus : http://www.uneflyon3.net


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