A bout de souffle
Gilles Guyot, l'ancien président de Lyon 3, ne quitte décidemment plus les prétoires.
Après avoir comparu devant le tribunal correctionnel de Lyon pour faux et prise illégal d'intérêt à la suite de l'embauche de sa soeur à Lyon 3 (le parquet a requis à son encontre une condamnation à 10 000 euros d’amende), Gilles Guyot réclame qu'on "lui rende son honneur". En effet, il poursuit une nouvelle fois de ses assiduités judiciaires l'association Hippocampe et son ancien président, Marc Jampy.
Gilles Guyot accuse Marc Jampy et le journal Le Progrès de l'avoir diffamé il y a 4 ans lors de la commémoration de la rafle de la rue Sainte-Catherine au sujet de l’affaire du financement par l’Université de l’Institut d’Etudes Indo-Européennes.
En première instance, le tribunal avait entendu le recteur de l’Académie de Lyon et Chancelier des Universités, M. Alain Morvan, alors venu témoigner en faveur de Marc Jampy tandis que, de son côté, Gilles Guyot avait trouvé matière à moralité dans le rapport de l’historien Henry Rousso.
Finalement, le tribunal avait accordé le bénéfice de la bonne foi à Marc Jampy et avait rejeté toutes les demandes de Gilles Guyot (notamment le versement de 10 000 euros de dommages et intérêts) en insistant sur « le peu de crédibilité » de la version donnée par l’ancien président de Lyon 3.
Ce dernier a toutefois décidé de faire appel et de tenter une nouvelle fois de faire condamner l'étudiant Marc Jampy.
L'audience a été fixée jeudi 23 février à 14 heures à la cour d'Appel de Paris (XII eme chambre). Marc Jampy sera défendu comme en première instance par Maître Alain Jakubowicz.
Stéphane Nivet
Président de l'Association Hippocampe
Contact presse :
Stéphane NIVET