Les associations nationales de Protection de la Nature LPO et FNE (Fédération Nationale de l’Environnement dont fait partie la FRAPNA*) tiennent à souligner que l’ensemble des activités d’éducation à la nature sont sans risque pour les publics, car sans aucun contact avec les oiseaux sauvages, et qu’elles respectent les dispositions édictées par les ministres de l’Education et de la Santé relatives aux précautions à prendre dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire.

Par ailleurs, la FRAPNA* tient à rappeler que la sécurité pour le public a toujours été un élément fondamental pour ses animateurs. Avant même que le virus H5N1 soit diagnostiqué sur un canard sauvage dans l’Ain le 17 février, il y avait des consignes pour que les enfants (ou les adultes) ne récoltent pas de cadavres d’animaux ou d’excréments (dont fientes ou traces de fientes). Dans le contexte actuel, ces consignes sont augmentées de l’interdiction formelle de ramasser des plumes.

Il faut se rappeler aussi des milieux et espèces incriminées qui induisent que les bords du Rhône et de la Saône avec des cygnes et canards sont certainement plus susceptibles d’accueillir des animaux malades que les forêts, landes et prairies. Et pourtant il n’y a pas d’interdiction de se promener au bord des fleuves et rivières.


Pierre Beaudouin
Président de la FRAPNA*


* FRAPNA : Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature, plus de 30 animateurs salariés, 150 000 enfants sensibilisés à l’environnement par an.