Communiqué de l'Association Hippocampe
Mardi 24 mai, Marc Jampy, ancien responsable d'Hippocampe, s'est présenté devant la XVIIe chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris à la suite la plainte en diffamation déposée il y a trois ans par Gilles Guyot, "ancien" président de l'Université Jean Moulin Lyon 3. Motif de cette plainte : les propos tenus par Marc Jampy lors de la commémoration de la raffle de la rue Sainte-Catherine en janvier 2002.
Avec le talent et la détermination qu'on lui connaît, Me Alain Jakubowicz - avocat des parties civiles lors des procès Papon, Barbie et Touvier- a défendu Marc Jampy. Ce dernier a en outre reçu le soutien du recteur de l'académie de Lyon, Alain Morvan, qui a précisé lors de l'audience que "l'honneur de Lyon 3 se trouvait du côté d'Hippocampe".
Gilles Guyot, fidèle aux postures qu'on lui connaît, a utilisé à satiété le rapport de l'historien Henry Rousso sur le négationnisme à Lyon 3 dans lequel il trouve les éléments et les manifestations de sa bonne foi et de sa probité.
L' "ancien" président Gilles Guyot réclame à l'étudiant Marc Jampy 10 000 euros de dommages et intérêts au nom de sa probité.
Par ailleurs, nous avons en effet appris qu'il était sous le coup d'une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts à la suite d'un signalement au parquet de la Chambre régionale des comptes et qu'il avait été mis en garde à vue, lundi 30 mai 2005, par la brigade financière de Lyon.
Marc Jampy, quant à lui, connaîtra son sort le 28 juin prochain
Contact presse :
Stéphane Nivet
0686781728