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Communiqué de presse : société / vie sociale

1ère Université d'Automne "Interprétation et Langues des Signes"

Association Française des Interprètes en Langue des Signes

Communiqué le 26/09/2006
Des professions rares et méconnues…
La Langue des Signes Française (LSF) est une langue à part entière avec son vocabulaire, sa syntaxe et une grammaire qui lui est propre : elle n’a pourtant été reconnue officiellement par l’Etat… qu’en 2005 ! A l’instar de leurs homologues en langues vocales, 180 interprètes « Français – LSF » obéissent à un code déontologique strict. Ils exercent auprès de 150.000 personnes sourdes s’exprimant en LSF (soit 1 pour 800). D’autres professionnels tels que les interprètes sourds « LSF – Signes Internationaux » pour les échanges entre différents ressortissants étrangers, les interprètes sourds « LSF – Langue des Signes Tactile (dans les mains) » pour les personnes sourdes-aveugles, ou encore les traducteurs sourds  « textes écrits traduit en LSF » font désormais partie du paysage de la profession. Ainsi, beaucoup ressentent le besoin d’échanger sur les pratiques et les préoccupations qui les animent.  

Des ateliers afin d’échanger sur les préoccupations quotidiennes…
Se détacher des préjugés sur le « handicap » et reconnaître les interprètes en tant que professionnels travaillant avec 2 langues sont des notions loin d’être acquises chez les usagers « entendants ». Pourtant,  ils traduisent au quotidien pour des entretiens, des réunions ou des conférences dans des domaines divers et variés : justice, santé, social, scolaire, professionnel… De plus, chaque domaine a son lot de spécificités. Dans le cadre d’ateliers, ces professionnels évoquerons notamment la « gestion de l’affect », la « limite du secret professionnel », les « conditions de travail » ou encore « l’adaptation dans l’interprétation ». La densité des échanges nous conduira naturellement aux actions à mener.    

La loi « handicap » du 11 février 2005 ou encore le système de « visio-interprétation » tiennent-ils compte de l’interprète et de sa condition ?
Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) sont chargées de mettre en application la nouvelle loi : ex : mise en place de la prestation de compensation qui peut être utilisée notamment pour payer les frais d’interprétation. Les financements sont-ils homogènes entre les départements et adaptés aux tarifs des interprètes ? Par ailleurs, un autre service innovant apparaît peu à peu au sein de la profession : la visio-interprétation (interprétation à distance). Ces situations d’interprétation au sein des administrations via une webcam et un microphone sont-elles un dispositif adapté à une situation d’interprétation ?

Contact presse :
Christophe RICONO : 06 19 81 69 25

En savoir plus : http://www.afils.fr


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