LA révolution à Bordeaux, 1855 révisé ! Encore une nouvelle révision sur le célèbre classement de 1855 qui voit le jour. D'autres experts en vins ont tenté dans le passé de le réviser. Leurs méthodologies étaient la réunion d'un collège d'expert en vin avec des dégustations exceptionnelles sur plusieurs millésimes de centaines de château. Prix, organisation et communication exorbitantes !
D'autant plus, que chaque nouveau classement à Bordeaux, s'en suit des épisodes juridiques à répétition, toutes classes confondues : crus bourgeois, cru classé de Saint-Emilion. Tant il vrai qu'un classement assure une certaine sécurité, une rente financière au-delà de la reconnaissance de la qualité. Or, l'argent est le nerf de la guerre dans la bataille des vins.
Et pourtant, 1855 a réellement été révisé. Le défi est relevé par Frédéric Morisset dans son encyclopédie Du Terroir au palais. L'auteur est partie de la même méthodologie. Il est s'est basé sur une moyenne des cours du vin sur la place de Bordeaux fourni par un courtier. Le classement de 1855 s'est construit sur le prix, il a appliqué les mêmes règles. Evidemment à la différence de l'ancien classement, tous les crus ont été comparés : Médoc, Haut Médoc, Pauillac, Saint-Julien, Saint-Estèphe, Margaux, Sauternes mais aussi Graves, Pessac Léognan, Saint-Emilion et Pomerol. Une étude très intéressant disponible dans la première encyclopédie du vin et de la dégustation sur terroiraupalais.com. D'autres études et réflexions sont présentes dans ce livre, très documenté, parcourant tout les débats qualitatifs sur le vin, en s'appuyant sur la synthèse de 250 études scientifiques.
Quel est le vin le plus chère de Bordeaux ? Château Pétrus est détrôné par château Le Pin. D'autres surprises sur le classement de 1855 vous attendent. Avis aux amateurs de Bordeaux, et autres collectionneurs.