Un collectif dénommé "Les Français Rapatriés d'Algérie, Gardien de leur Mémoire", exige la démission de Jean-Marie BOCKEL, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, pour ses propos très équivoques en Algérie le 13 mai dernier.
Le 13 mai dernier, un Ministre de la République française en visite en Algérie, s'est permis de donner une interview au journal algérien « El Khabar », interview qui a été officialisée peu de temps après par l'Ambassade de France à Alger et dans laquelle un nombre important de contre-vérités a été relevé, comme par exemple le fait que la « guerre d'Algérie » aurait opposée deux nations légalement constituées qu'étaient déjà l'Algérie et la France.
Sommé de s'expliquer sur ses déclarations qui portent atteinte à la Mémoire des Français d'Algérie et à l'Histoire de France, M. Jean-Marie BOCKEL qui les avait proférées a refusé dans un premier temps, préférant convoquer pour se faire une « conférence de presse » au Secrétariat d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, le 11 juin dernier à 11 h 45, réservée aux organes d'information de la communauté rapatriée.
Mais, alors que les responsables des organisations les plus représentatives de cette communauté avaient refusé cette façon de procéder, M. BOCKEL a confirmé aux quelques personnes présentes, les propos tenus au journal algérien et repris par ses confrères, ajoutant même qu'il les avait mûrement préparés. Il n'a ensuite répondu à aucune des questions précises qui lui étaient posées, donnant rendez-vous à ses interlocuteurs en septembre prochain pour une nouvelle entrevue.
Par ailleurs, le communiqué de presse qui devait être publié à l'issue de la conférence est toujours en souffrance à ce jour !
Compte tenu de ce qui précède, il nous est apparus indispensable de porter à la connaissance de tous nos compatriotes, une telle attitude qui porte un préjudice grave à l'histoire de notre tragédie et démontre un certain mépris pour l'ensemble des Français d'Algérie, Harkis ou « Pieds-Noirs ».
En conséquence nous demandons la démission immédiate de M. Jean-Marie BOCKEL, et la dissolution du Haut Conseil aux Rapatriés qui n'a pas manifesté en l'occurrence la moindre réprobation.
Contact presse :
Khader MOULFI