« Formidable encouragement à la créativité et à la valorisation de nos savoir-faire en Rhône-Alpes »
Pour Rhône-Alpes, 2 projets dans les 6 projets mondiaux,
1 projet dans les 9 projets à vocation mondiale,
et 10 projets à vocation nationale.
Hervé GAYMARD au nom des élus régionaux UMP rappelle que le CIADT de septembre 2004 avait défini une méthode :
celle d’un appel à candidatures, sur la base d’un cahier des charges exigeant.
Les experts tablaient alors sur une petite quarantaine de projets. Plus de 105 ont été retenus, dont la plupart de très bonne qualité. Rhône-Alpes s’est illustré et a fait valoir avec qualité et compétence ses arguments avec plus de vingt candidatures. Notre groupe tient à saluer tous les acteurs politiques, économiques, consulaires et partenaires sociaux Rhônalpins qui ont porté et défendu ces candidatures.
Premier constat : la créativité de Rhône-Alpes
Le nombre et la qualité des projets déposés en Rhône-Alpes: c’est la marque d’une Région qui se projette dans l’avenir, d’une société capable d’imaginer et d’entreprendre.
Le dernier salon des entrepreneurs à Lyon, comme les résultats de nos entreprises Rhônalpines dans le monde, nous rappelle que nous vivons dans une région volontaire, battante et dynamique.
La mobilisation des territoires : chercheurs, enseignants, entrepreneurs, politiques, partenaires sociaux se sont rassemblés autour de projets communs, avec le soutien des collectivités locales, des chambres consulaires. Ils sont convaincus de l’intérêt d’une spécialisation industrielle de leurs territoires.
Deuxième enseignement : la nécessité de valoriser nos atouts.
Rhône-Alpes dispose d’atouts considérables : la formation de ses hommes, la qualité de ses infrastructures, des filières structurées, telles l’agroalimentaire, la chimie, les nanotechnologies, la santé les énergies renouvelables.
Mais la coordination de ces atouts méritait d’être optimisée. Le potentiel de coopération entre les professionnels d’un même secteur d’activités, sur un même territoire n’était pas assez mobilisé. Cela nous fait perdre de l’énergie, de la croissance et de l’emploi.
Rhône-Alpes voit un élan formidable donné à son dynamisme
suite aux décisions du CIAT de ce matin.
Parmi ces 67 pôles, 6 ont une capacité mondiale et sont leaders dans leurs secteurs à l’échelle de la planète.
Rhône-Alpes peut être fière de
- « Lyon Biopôle » avec la santé ;
- « Minalogic » avec les nanotechnologies dans la métropôle grenobloise.
A côté de ces 6 leaders, la France dispose aujourd’hui de 9 pôles qui ont vocation à rejoindre le groupe de tête mais qui n’ont pas encore la taille suffisante, Rhône-Alpes voit conforter le pôle « chimie-environnement industrielle » à Lyon ;
Enfin, notre région compte dix pôles à vocation nationale. Ils reflètent la diversité des atouts de notre économie : avec eux la France entend disposer d’une base industrielle suffisamment large pour tenir son rang dans la compétition internationale.
- “Lyon Urban Truck & Bus 2015” – Bus et Camions- Grand Lyon
- « Pôle Plasturgie » ( interrégional avec Franche Comté )
- « TECHTERA » - textiles techniques et fonctionnels
- « VIAMECA » - Mécanique général ( interrégional avec Auvergne )
- « EnRRDIS » – Energies renouvelables qui valorise le rôle de la Savoie déjà très en avance avec l’INES,
et toujours leader en matière d’innovation dans les énergies renouvelables.
- « Fruits et Légumes »( interrégional avec PACA et Languedoc-Roussillon)
- Viandes et produits carnés ( interrégional avec Auvergne, Ile de France, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi Pyrénées )
- Sports et Loisirs
- « ARVE Industrie » – Décolletage qui récompense tous les acteurs de la Vallée de l’Arve en Haute-Savoie.
- Loisirs Numériques qui valorise le travail mené en autres par Lyon Games
Le groupe UMP se félicite des principes qui ont été données par le Premier Ministre.
Premier principe : l’équité
La loi a créé une catégorie unique de pôles de compétitivité. Tous les pôles retenus bénéficieront des mêmes avantages :
- Un allègement de charges sociales et une exonération d’impôts ;
- Des possibilités de mobilité accrue entre les différents acteurs d’un même pôle.
A cette fin la législation sur le détachement et le prêt de main d’œuvre sera adaptée.
- La mobilisation des services de l’Etat oeuvrant dans l’intelligence économique ;
- Le renforcement de la veille technologique, à l’échelle de chaque pôle ou par mutualisation de l’effort entre pôles
aux dominantes proches. Un site internet dédié sera créé à cet effet.
Deuxième principe : la personnalisation des pôles
Au-delà des avantages généraux accordés à tous les pôles, le Gouvernement entend concentrer ses moyens là où ils sont immédiatement le plus efficaces : le pôle Santé « Lyon Biopôle » et le pôle « Minalogic » bénéficieront d’un traitement privilégié et spécifique.
Ils disposeront d’équipes de suivi personnalisé, de procédures de traitement accélérées et de financements privilégiés comme ceux de l’agence pour l’innovation industrielle.
Les 2 pôles de compétitivité bénéficieront en priorité des postes créés en 2006 dans le domaine de la recherche , afin de prendre en considération leurs besoins en recherche fondamentale et appliquée.
Troisième principe : l’ouverture
La réussite du plus grand nombre sera visée, dès lors que les projets seront à maturité. Dès la fin de l’année un nouvel appel à candidatures sera lancé et s’adressera aussi bien à de nouveaux projets qu’à ceux qui n’ont pu être retenus aujourd’hui.
Quatrième principe : l’engagement de l’Etat.
Un dispositif estimé à 750 millions d’euros sur trois ans avait été annoncé en septembre dernier. Ce montant vient d’être doublé pour le porter à 1,5 milliard d’euros : 300 millions correspondront à des exonérations sociales et fiscales, 400 millions proviendront de crédits de différents Ministères et 800 millions des Agences.
Cette France des projets s’appuie sur une véritable stratégie de spécialisation industrielle des territoires. C’est fondamental : l’exemple historique de la Silicon Valley montre bien que la dématérialisation de l’économie ne met pas fin à l’agglomération des activités, à la spécialisation des territoires, bien au contraire.
Avec la création des pôles de compétitivité, nous franchissons une étape majeure de l’histoire industrielle de notre pays. Nous l’ancrons dans l’économie de la connaissance en misant sur la créativité, la mise en commun des compétences, des savoirs et de l’action.
Avec les pôles de compétitivité, c’est tout le potentiel de notre économie régionale que nous libérons. Le Conseil Régional Rhône-Alpes, au moment où l’institution finalise le schéma de développement économique Rhône-Alpes devra amplifier ce travail qui va sans nul doute favoriser la création de richesses, créatrice d’emplois.
Contact presse :
Bruno CHEVALLET
Secrétaire Général
du groupe UMP
bchevallet@cr-rhone-alpes.fr